Comment j’ai (re)découvert la couture
- nadege morel
- 25 juil.
- 1 min de lecture
Il y a des passions qui dorment longtemps, et puis un jour, elles se réveillent doucement, au détour d’un besoin simple : faire un ourlet, ajuster un rideau, ou créer quelque chose de ses mains.

Mes premiers pas
Je n’ai pas appris la couture toute petite, malgré une maman couturière de métier. Petite, je préférais choisir les tissus avec elle plutôt que de manier l’aiguille. Et pourtant, les souvenirs sont restés : les couleurs, les matières, les vêtements qu’elle créait pour moi… Un savoir-faire discret, mais ancré dans ma mémoire.
Une machine et tout a commencé
C’est plus tard, une fois adulte, que l’envie m’a reprise. J’ai investi dans une machine à coudre sans vraiment savoir ce que j’allais en faire. Les premiers projets étaient simples : des rideaux pour la maison, des ourlets sur des pantalons trop longs. Petit à petit, la machine est restée sortie. Puis sont venues les jupes, les petits sacs, les vêtements pour mes filles.
Le fil invisible qui me relie a moi meme
Aujourd’hui, la couture est un moment à moi. Un moment de calme, de concentration, et parfois même de fierté. Elle m’apprend la patience (même si j’ai encore du chemin !), la précision, et m’offre une liberté immense : celle de créer ce que j’imagine.
Un lien qui se tisse
Ce qui me touche le plus aujourd’hui, c’est que mes filles s’intéressent aussi à ce monde-là. L’aînée, avec son talent artistique, m’inspire chaque jour. La cadette, de plus en plus curieuse, aime bricoler à mes côtés. La couture est devenue un prétexte pour partager du temps, échanger des idées et transmettre, sans pression, juste avec envie.


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